La restauration

 

La restauration est un enjeu en termes d’impact sur l’environnement.
Plusieurs facteurs entrent alors en jeux :

  • Le choix des repas.
  • La saisonnalité et la provenance des aliments et des boissons.
  • Le mode de production de ces produits.
  • Le mode de consommation.

Le choix des repas

Du champ à l’assiette, les impacts de l’alimentation sont partout.

Pour diminuer l’empreinte carbone et l’impact écologique de votre alimentation, l’action la plus efficace est d’augmenter la part de produits végétaux (céréales, légumes secs, fruits et légumes) et de réduire celle de la viande.

En effet, un repas avec de la viande de bœuf émet 7,26 kgCO2e, contre 1,58kg pour un repas avec du poulet ou 0,51kg pour un repas végétarien.

Selon le rapport Décarbonons la Culture du Shift Project, passer à une alimentation végétarienne et locale ainsi qu’à un service de boisson locale uniquement dans un festival permettrait de diminuer les émissions carbone de 15 %.

A noter que la réduction de la quantité de viande dans les menus peut également avoir des impacts vertueux sur la consommation d’eau, l’utilisation des terres et la santé humaine.

La saisonalité et la provenance

Privilégiez les produits de saison, afin d’éviter les produits cultivés sous serre.

Une tomate produite en France sous serre chauffée émet jusqu’à 15 fois plus de GES qu’une autre produite sous serre non chauffée. De plus, une tomate en été est bien meilleure en goût et bien plus riche en nutriments !

De même, privilégiez les produits locaux, ce qui réduira le transport et permettra des partenariats avec des acteurs du territoire !

Les modes de production

En privilégiant des produits issus de l’agriculture biologique, vous diminuez également votre impact sur l’environnement. Le bio ne garantit pas forcément une origine locale ou un produit de saison. Cependant il implique une production respectueuse de la terre, faiblement utilisatrice de pesticides, lesquels ont un impact en matière de pollution et de GES du fait de leur production.

Si vous proposez des produits issus de l’élevage, au-delà de leur impact en termes de GES (gaz à effet de serrre), il faut aussi penser aux conditions de cet élevage. En plus de la souffrance animale, l’élevage intensif est hautement nuisible à l’environnement. Des labels permettent de se garantir en la matière.

Si vous utilisez des produits venus de pays en voie de développement ou moins avancés, privilégiez ceux issus du commerce équitable afin de garantir un juste prix pour les producteurs et le respect de l’environnement (thé, café, sucre, chocolat…).

Les modes de consommation

En termes de mode de consommation, le levier principal est la gestion des déchets liés à la restauration.

On peut tendre vers une restauration zéro déchets à condition :

  • D’anticiper les quantités afin de limiter le gâchis alimentaire (choisissez du pain de campagne plus que des baguettes plus périssables, proposez des portions petite faim et grande faim, etc.).
  • De réutiliser au maximum les restes d’une recette et donc d’avoir une vision globale de ce que vous allez proposer.
  • D’utiliser pour servir des couverts lavables ou réutilisables ou mangeables !

À titre d’exemple, la mise en place de gobelets réutilisables a pour conséquence de diviser par 6 la consommation de matières premières, par 3 les GES, et par 6 les déchets.

Focus cadre légal : vos obligations

Parue en février 2020, la loi Anti-Gaspillage et Economie Circulaire (AGEC) interdit la vaisselle jetable dans la restauration. Les services de restauration proposés sur les festivals sont concernés par cette évolution réglementaire. Pour les professionnels, la loi prévoit notamment la fin de la vaisselle jetable dans les lieux de restauration « sur place », même si elle est compostable ou recyclable. Cette obligation concerne l’ensemble des lieux de restauration de plus de 20 personnes.  Depuis le 1er janvier 2024 le tri des biodéchets est généralisé et concerne tous les professionnels et les particuliers.

Quels gobelets choisir ?

L’écocup non millésimé (sans la date de l’évènement) est la meilleure solution en termes d’impact environnemental, s’il est utilisé plus de 7 fois. Les écocups avec la date ne sont généralement utilisés que 3 à 4 fois.

L’idéal, ce sont les écocups non marqués que vous pouvez louer via les associations spécialisées ou mutualiser avec d’autres organisations.

Ce qu'il faut retenir

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