les livres de la teuf

Faire la fête c’est bien, la lire aussi. Nous avons rassemblé 16 ouvrages qui parlent de la culture de la fête électro. Ces livres racontent l’histoire de la techno, des clubs, des raves, des free, et cette contre culture underground. Ils nous rappellent ces nuits qui n’en finissent plus.
Nous vous proposons des liens d’achats mais pensez d’abord à vous renseigner dans les librairies proches de chez vous.

« Acid test » de Tom Wolfe

EN 1968, Tom Wolfe nous conte l’histoire de Ken Kesey et de son groupe, les Merry Pranksters, alors qu’ils parcouraient les Etats-Unis dans un autobus scolaire couvert de peinture fluorescente, appelé « Further », parvenant à la révélation personnelle et collective à travers la consommation de LSD et d’autres drogues psychédéliques. Le roman relate leur parcours à travers le pays, ainsi que les fêtes « Acid Tests », les premiers spectacles des Grateful Dead, et l’exil de Kesey au Mexique. Un bus, du son psychédélique, de la déco et des visuels, la route de fêtes en fêtes. Et s’ils avaient tout inventé?
Achetez-le ici

“Je sors ce soir” de Guillaume Dustan.

Je sors ce soir, c’est, après une longue absence, une replongée dans la nuit gay du ghetto parisien. Tout est finalement plus simple dans cet espace d’abandon, de détachement, où la musique relaie la parole, et où les rythmes donnent un espace aux corps. Refuge où l’on essaie de s’immerger quand l’oubli des êtres et des situations est en fait impossible. Grave, et inquiet, retenu, Je sors ce soir est la chronique d’un soir comme un autre, fait de rencontres, de boisson, de drogue, de très vides heures d’errance immobile, un soir qui n’est pas sûr de son lendemain.
Achetez-le ici

« Free party : Une histoire, des histoires » de Guillaume Kosmicki.



Un livre qui laisse la parole aux acteurs du mouvement free party depuis ses débuts. Chaque témoignage nous livre un aperçu de ce qu’est la free party. On peut alors comprendre ses aspirations, ses grands moments, ses déceptions, son évolution etc. Tous les témoignages sont recueillis par Guillaume Kosmicki qui a lui même participé aux mouvement pendant plusieurs années.
Achetez-le ici

“French Touch – 1995-2015, Une épopée électro” de Stéphane Jourdain.

Ce livre raconte à la manière d’un reportage les coulisses de ce mouvement musical, les jolis contes et les gueules de bois, l’argent facile, les trahisons retentissantes, les soirées hype à l’autre bout du monde. De l’éclosion d’une scène rave en France au dernier souffle de la french Touch 2.0. Achetez-le ici

“Techno Rebels, les renégats de la funk électronique” de Dan Sicko.

À sa parution en 1999, ce livre est d’emblée devenu la bible de la techno. Sicko vous entraîne sur les pistes de ce genre inclassable et en dépeint les figures pionnières, aussi fascinantes que diablement novatrices. C’est aussi le rêve collectif d’une ville, Detroit, que Sicko retranscrit : depuis les fêtes underground des années 80 jusqu’au boom électronique de la décennie suivante, en passant par les débuts des «Belleville Three», LES créateurs du son techno : Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson. Sicko décrit un véritable phénomène culturel, tant l’émergence de cette scène tient du miracle, une conjonction de facteurs inattendus et explosifs : une époque, un lieu, des moyens techniques et des personnalités hors du commun, qui éclaboussent encore la scène musicale mondiale. 
Achetez-le ici

“Ibiza Mon Amour” de Yves Michaud.

Comment cette île, hier dans la misère la plus noire, est devenue une marque connue dans le monde entier ? Pourquoi attire-t-elle autant les VIP que les touristes low-cost, les clubbers que les familles ? Et comment, concrètement, assouvit-on les désirs de millions d’individus chaque jour ? Le philosophe Yves Michaud a enquêté trois ans au coeur de cette île qu’il connaît bien pour y vivre à mi-temps depuis les années 80. Enquête journalistique impressionnante mais également travail sociologique et philosophique car le regard de l’intellectuel curieux et malicieux est toujours là. Son propos n’est pas de condamner ni de faire l’apologie d’Ibiza mais de regarder les choses telles qu’elles sont. Car ne nous y trompons pas : Ibiza n’est pas un ailleurs exotique, c’est un miroir tendu sur nos sociétés occidentales. Voici le vrai visage de l’hédonisme contemporain.
Achetez-le ici

“Der Klang Der Familie” de Sven Von Thulen.

Montage sulfureux d’entretiens avec les acteurs de la scène techno de Berlin, Der Klang der Familie plonge le lecteur dans les méandres tortueux des clubs et de la vie nocturne de Berlin. Là où est née une véritable culture musicale. Servie par la verve de l’oralité et de l’humour pince-sans-rire, cette fresque montre que la techno est une démarche aussi bien artistique que politique ou, pour mieux dire, apolitique. 
Achetez-le ici

“Electrochoc” de David Brun Lambert et Laurent Garnier

1987, Manchester : dans un entrepôt reconverti en club la musique s’apprête à vivre sa dernière grande révolution. Vingt-cinq ans plus tard, la house music est un phénomène mondial. Ses artistes sont devenus des idoles ou bien les hérauts de nouvelles avant-gardes artistiques, quand l’ esthétique techno est omniprésente dans notre paysage culturel. Depuis les ghettos noirs-américains de Détroit et Chicago jusqu’à l’explosion planétaire à l’orée des années 2000, du triomphe de la techno dans les charts internationaux à l’avènement du peer-to-peer, Laurent Garnier raconte, à travers son expérience et ses souvenirs, l’épopée électro : ses moments clés, ses acteurs, événements et lieux phares, ses histoires sécrétés, ses excès et ses enjeux. Acteur essentiel et témoin privilégié de l’aventure électronique, il dévoile de l’intérieur les coulisses de l’odyssée techno. 
Achetez-le ici

“Global Tekno” de Jean Yves Leloup et Pierre Emmanuel Rastouin.

Véritable voyage initiatique mené aux sources de la musique techno actuelle (New York, Detroit, Chicago), Global Tekno relate l’épopée de cette culture des clubs et des raves : depuis sa naissance dans les ghettos américains jusqu’à son explosion dans les métropoles européennes (Paris, Barcelone, Vienne), sans oublier son passage par Londres, Ibiza et Berlin.
Achetez-le ici

« Ocean of sound ; ambient music, mondes imaginaires et voix de l’éther » de David Toop.

Ce livre parle de voyages, certains réels, d’autres imaginaires, et d’autres encore, prisonniers de l’ambiguïté entre les deux. Les musiciens sont devenus des voyageurs virtuels, créateurs d’un théâtre sonique, les émetteurs de tous les signaux reçus de l’autre côté de l’éther. de Claude Debussy à Aphex Twin, de Luigi Russolo à Autechre en passant par Edgar Varèse, Miles Davis, Sun Ra, Alvin Lucier, Brian Eno et mille autres compositeurs, David Toop plonge le lecteur dans de vertigineux espaces sonores au-delà des catégories musicalo-commerciales, du paris fin de siècle aux raves technos, de l’Amazonie au japon. Sans doute l’un des plus beaux ouvrages jamais consacrés au son.
Achetez-le ici

« L’Etat face aux rave-parties. Les enjeux politiques du mouvement techno » de Loïc Lafargue de Grangeneuve.

En France, les rave-parties – ces fêtes techno souvent clandestines qui ont défrayé la chronique au long des années 2000 – sont dans le collimateur des autorités. De fait, si les raves ont longtemps constitué un espace de liberté, les institutions ont vite tenté de les réprimer et/ou de les encadrer, et plutôt avec succès. Cette musique et ces regroupements a priori apolitiques ont été considérés essentiellement sous l’angle de l’ordre public . autrement dit, les fêtes techno , “non commerciales”, qui auraient pu relever des compétences du ministère de la Culture, sont aujourd’hui principalement gérées par le ministère de l’Intérieur. Pourtant, les conflits de normes demeurent nombreux parmi les acteurs publics qui encadrent les raves.
Achetez-le ici

« Effervescence Techno, ou la communauté trans(e)cendentale » de Stéphane Hampartzoumian.

Cet ouvrage propose une analyse et une interprétation sociologique du phénomène techno, qui loin d’être anecdotique, est selon l’auteur, un événement susceptible d’éclairer la réalité sociale contemporaine dans son ensemble. L’étude s’appuie sur l’observation du phénomène techno en France de 1990 à 2000, notamment sur les bases d’une historiographie du mouvement, ainsi que sur une série d’entretiens avec les participants. Ce livre est l’une des premières études sociologiques publiées en France sur le phénomène techno.
Achetez-le ici

« Le phénomène techno » de Etienne Racine.

Depuis le début des années 90, le phénomène techno ne cesse de prendre de l’ampleur en France et dans la plupart des pays occidentaux. Les fêtes légales (clubs, raves) ou illégales (free-parties, teknivals) regroupent des milliers de participants autour de la musique et de la danse. Ces grands rassemblements suscitent fascination et interrogation inquiètes, provoquant des réactions politiques contrastées.Les fêtes techno entraînent-elles la mise en danger — consommation de drogues, lieux insécurisés… — d’une partie de la jeunesse ? Ne constituent-elles pas, au contraire, par leur dimension iconoclaste, des espaces salutaires de rupture et d’authenticité artistique?Étienne Racine, ethnologue de la génération techno — il fut longtemps DJ — nous initie à cet univers du rythme et de la nuit et étudie, sans rien éluder, ces pratiques festives. Dans cet ouvrage exhaustif et impartial, il met au jour une véritable mouvance culturelle, avec son langage, ses modes de communication, ses références, et plus profondément, ses aspirations.
Achetez-le ici

« Rap, Techno, Electro… Le musicien entre travail artistique et critique social » de Morgan Jouvenet.

Rap, techno, électro, house, jungle, trip hop, ces styles musicaux font partie du paysage discographique français depuis la fin des années 1990. À travers les succès commerciaux retentissants ou les coups d’éclat de leurs animateurs, ils sont apparus comme des fenêtres ouvertes sur les plaisirs, les désirs, et les maux de la jeunesse. L’auteure entraîne le lecteur loin des clichés réducteurs associant ces cultures musicales à une “perte de repères” ou à une mauvaise humeur à la mode. En peignant d’une manière vivante les relations de travail et au travail dans un milieu artistique fondé sur la mobilité, l’ouvrage permet de comprendre les évolutions récentes du monde du disque vers une réactivité et une souplesse toujours plus grande.
Achetez-le ici

“Techno 2 : une subculture en marge” de Lionel Pourtau.

Depuis trente ans, la musique techno est associée à un foisonnement de pratiques culturelles et festives. À côté de la techno paillettes et jet-set des raves d’Ibiza ou des clubs de Londres, il y a la techno plus rugueuse des free parties et des teknivals, avec ses « teuffeurs » en treillis, sillonnant l’Europe en camion pour essayer, quelques années durant, de vivre de façon alternative. Après avoir dressé la sociologie de ces communautés (Techno, 2009), Lionel Pourtau s’intéresse ici aux interactions qu’elles ont nouées, souvent malgré elles, avec le reste de la société.
Achetez-le ici

Retour en haut